Résumé du poster :
Le mycoplasme porcin se développe au niveau du poumon, entrainant des lésions et favorisant des surinfections avec d’autres bactéries.
Cette étude avait pour but de compiler 15 années d’essais menés par INNOZH dans le cadre d’études réglementaires de mise sur le marché de vaccins luttant contre la mycoplasmose du porc charcutier (étude de 4 spécialités).
Pour juger de l’efficacité des produits, des animaux étaient choisis dans des élevages ou circulait la maladie. La moitié des ceux-ci était vaccinée, les autres ne recevant qu’un placebo. Afin de quantifier l’effet de ce traitement, des pesées étaient faites et un contrôle à l’abattoir sur les poumons permettait de mesurer l’impact de l’infection avec une échelle de notation sur 28. Une note supérieure à 8 est considérée comme sévère.
Les paramètres calculés dans la méta-analyse sont les diminutions de risque d’avoir une lésion pulmonaire (note supérieure à 0) ou une lésion grave (note supérieure à 8). Pour les poids, une différence entre les deux lots est calculée, rapportée à la variabilité de ce paramètre (taille d’effet).
Les résultats montrent, après vaccination une diminution de 20% du nombre d’animaux avec des lésions et de 44% d’animaux avec des lésions importantes. Le gain de poids est modeste car la mycoplasmose n’est pas le seul facteur influençant la croissance des porcs en engraissement.